[Ft. Loélane & Nicolas] Rendez-vous à l'abris des regards

Lorsque j'avais reçu son texto, j'ai été assez surprise. Je ne sais pas si ma première réaction a été d'être heureuse ou hystérique. Cet idiot avait osé m'assommer après... Je rougis à cette pensée. Et il se disait être un gentleman.

Je ne pouvais pas m’empêcher d'observer le message. Comme a son habitude, il ne faisait transparaître aucune émotion. Aussi longtemps que j'arrivais à me souvenir, Nicolas avait toujours été quelqu'un de très objectif, aussi bien dans sa manière d'être qu'à l'oral ou à l'écrit.

Cependant, un détail me turlupinait. D'habitude, nous nous retrouvions dans des lieux proche de chez nous. Chez nous, finalement, je n'ai jamais vraiment su où lui, il habitait. Et pourtant, il me demandait de me rendre dans un café à Queetin, dans le pays de la Reine. Finalement, je n'y pris pas plus attention et pris le bus qui se rendait droit là-bas et me mise en quête de ce café. Prier pour que je ne me perde pas encore s'il vous plait.

Après une bonne demie heure de route, Queetin fit apparition. Je descendit au bout de deux stations afin d'être certaine que je sois en centre-ville. Pour ne pas qu'on reconnaisse mon appartenance aux Cœur (en tant que Leader surtout) je portait un manteau aux couleurs neutres. A vrai dire, même dans mes vrais couleurs, je n'ai jamais compris pourquoi personne ne devinait mon clan. ROUGE ! ROUGE ! Cœur ? A croire qu'on pensait que j'était trop jeune pour en intégrer un ou que j'étais une simple civile.

Une ruelle sombre.

Un passant m'avait indiqué que le café se trouvait par ici mais... La vieille ruelle, contrairement aux charmantes rues que j'avais aperçu dans le bus était plus délabré et n'avait rien de joli. Je commençais à douter de moi. Soudain, j’entendis des bruit de pas derrière moi. Par réflexe, je tournais mon visage et vis le fameux passant abordé quelques minutes plus tôt. Je ne distinguais pas bien son visage à cause de l'ombre mais reconnaissait sa carrure et sa silhouette. Une étincelle brilla. Il venait de sortir un couteau.

-Allez ma petite, tu vas me donner tout les objets de valeurs que tu as sur toi.

Petite ? Cet homme... Venait de dire que j'étais petite ? Je serrais les dents. Etant à l’étrange, je n'ai pas pensé à prendre ma lame. Je fermais les yeux un court instant et mis toute mes pensée à plat. Les murs était relativement proche. Je souriais. Je me mis à courir en sa direction, le prenant au dépourvu et utilisant toute ma détente, je fis une pirouette sur la poubelle qui se trouvait à sa droite, sautais sur le mur d'enfance et fis un salto pour atterrir derrière lui. Complètement déboussolé, j'au le temps de lui asséner un violent coup de pied sur son poignet, le faisant lâcher son couteau. La lame vola et agilement, j'attrapais celle-ci.